Friday, September 28, 2007

On se casse
allant avec notre autosuffisance,
chacun un tour de Babel imprenable,
les langues dégueulasses de trop discuter malfaisance,

il faut se taire, et la seule manière qu’on sait se tomber,
c’est se convertir en sable
qui refuse devenir le verre,
qui nie la terre, fuyant pour se cacher
dans l’inconscience de l’océan,

il faut se brancher seule, pour bien concentrer
sur la connexion tranchée,
laissant les haut-parleurs communiquer
à nos frères et soeurs l’état de notre âme
fragmenté, les morceaux enflâmes,
électricité courant partout comme une lame:
on avait pensé que c’était sain, sous notre contrôle
dans la main jamais tremblante

mais c’est seulement, mente seule, maintenant,
qu’on sent, dans tous les sens, le fil au cou.

Mais les possibilités étincelantes!
On a des forums mondiaux où tous se trouvent
Partie d’une communauté d’information sainte;
Connaissances d’atrocités (partagé) émeuvent:
On bouge face à cette déluge épouvantable.

Réjouissance enfin: l’organisation d’action
Envoyant des messages d’espoir, idées, fables
D’un monde meilleur où la satisfaction vient
Pour apaiser les protestes des ancêtres
Tourmentés par des objets morts, des simples choses,
Qui n’ont jamais été vivants, mais nos prêtres
Politiques les ont consacrés, les imposent,
Les lèvent en haute technologie, la magie.

La vraie vie, c’est ce qu’on crée avec conscience
de l’harmonie que l’on augmente ou l’on blesse,
de la sagesse possible et du chemin nuisible
du danger toujours présent dans la puissante science
Qui souvent prie à la culte de l’Economie,
La Logique insulaire cruelle, l’ordre inhumain
des intérêts souverains.
Donc notre rythme doit reconnaître des liens plus subtils (soutiens)
entre ce qu’on considère comme le mien et le tien,
parce que n’importe ou l’on va, cela
demeure toujours vrai: on n’est jamais
séparé, encore lorsqu’on part
On est ensemble.